Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MONTAGNE, Henri, Eugène, Julien

Né à Fougères (Ille-et-Vilaine) le 22 mars 1882 — mort le 20 mars 1948 — Ouvrier tonnelier ; camelot — Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)
Article mis en ligne le 17 septembre 2008
dernière modification le 6 août 2024

par R.D.

Fils d’un peigneur et d’une journalière, Henry Montagne, qui demeurait 22 rue des Peupliers à Saint-Ouen et n’était pas encore fiché comme anarchiste, se chargea pendant la première guerre mondiale, en sa qualité de camelot et avec l’aide de sa compagne, de la diffusion dans Paris de la revue individualiste Pendant la mêlée (Paris, 4 numéros du 15 novembre 1915 au 15 janvier 1916) publié par Charles Michel et poursuivi par le titre Par dela la mêlée (Orléans-Deols, 1916- février 1918) édité par E. Armand et Pierre Chardon. Il fut maintenu en juin 1915 réformé n°2 et participa pendant la guerre aux diverses réunions tenues autour d’E. Armand à la Maison commune du 49 rue de Bretagne et à celles du groupe des Amis de Par delà la mêlée.

Henri Montagne qui s’était marié à Colombes en 1922, puis à Argenteuil en 1928, est décédé dans cette dernière ville le 20 mars 1948.


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