Le 15 juin 1890, après avoir participé à une réunion du Cercle anarchiste international de la sale Horel, avec entre autres Perrin, Cabot, Brunet, Gilles et la femme Piffer, Auguste Millet était allé au siège du journal L’Egalité pour y rosser les rédacteurs auteurs d’un article accusant les anarchistes d’être des mouchards. Ils y avaient case les meubles et les carreaux.
A cette même époque, dans les réunions du Cercle, il se montrait favorable — comme Tortelier et Marchadier notamment — à l’entrée des anarchistes dans les syndicats et contrairement à Baudelot, Leboucher, Martinet et Laurens.

Il s’agit vraisemblablement du Millet qui, le 18 août 1891, fut impliqué avec Lucas et Leboucher (voir ce niom) dans les incidents au Cirque d’hiver où un coup de feu avait été tiré vers le député boulangiste Laur.

Toujours signalé dans les réunions du Cercle en 1893, il s’opposait alors au concept de grève générale, préconisant plutôt l’action individuelle et faisait l’apologie de Ravacho et de Pini.
Le 4 juillet 1893 il avait participé avec plusieurs autres compagnons dont Renard, Gibier, Guillemard, Brunet et Bichon, aux émeutes au quartier latin suite à la mort d’un étudiant.

Il s’agit vraisemblablement du Millet signataire avec Bernhart, Cabot, Coudry, Courtois, Duffour, Reclus, Siguret et Tortelier, d’un appel pour la création d’un quotidien anarchiste. Cet appel est paru dans le journal Le Révolté du 31 août 1890.