Joseph Meuret, qui demeurait 53 rue de Metz et travaillait comme réparateur d’horloges et d’instruments de musique, était en 1895 — 1896 le correspondant de La Sociale (Paris) d’E. Pouget et du Libertaire à Reims. En juillet 1875 il avait été réformé par l’autorité militaire allemande et était venu s’installer à Reims en 1880. La police signalait en 1894 que c’était à son domicile qu’était entreposé le drapeau rouge utilisé lors des enterrements révolutionnaires. Il vendait également Le Libertaire dans les rues de Reims. En 1896-1897 il était signalé comme ayant quitté Reims avec sa femme Rosalie Kormann (née à Ivry le 11 juillet 1859) et leurs enfants et circulant dans la Marne et le Nord et à Belfort où il se faisait envoyer des brochures anarchistes.