Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MAURY, Max

Mort en mars 1945 — Tailleur de pierres — AFA — FAF — CGTSR (SUB) — Nîmes (Gard)
Article mis en ligne le 19 juillet 2008
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

Militant anarchiste et syndicaliste, Max Maury appartenait au syndicat unique du Bâtiment, section des tailleurs de pierre. Il collabora avec sa compagne, Fernande Maury, au Libertaire de 1923 à 1925 lorsque ce journal était quotidien.

En 1928, il anima le groupe anarchiste de Nîmes de l’Association des fédéralistes anarchistes (AFA) lancée par Sébastien Faure. Il adhéra en 1936 à la Fédération anarchiste de langue française (FAF) qui venait de se créer et écrivit dans Terre libre (Nîmes-Paris, 1937-1939) organe de la FAF édité par A. Prudhommeaux et dans Révolte, publiée par Aristide Lapeyre à Bordeaux (21 numéros de février à juin 1936). On trouve également sa signature dans L’Espagne antifasciste éditée aussi à Bordeaux par Aristide Lapeyre (9 numéros du 1er septembre au 31 décembre 1937).

En 1937 il était semble-t-il domicilié à Saint-Avit-du-Moiron (Gironde) où il était abonné au Libertaire.

Max Maury mourut en mars 1945 à Nîmes (Gard).

Y-a-t-il identité ou parenté avec Max Maury, né le 5 janvier 1905 à Le Buisson (Dordogne), signalé en 1937 par la police comme « Le véritable animateur du mouvement anarchiste en Dordogne » ?


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