Dès l’âge de 18 ans, Antonio Masalias militait aux Jeunesses Libertaires (FIJL) de Solivella petit village vinicole de la province de Tarragone, puis adhérait ensuite à la CNT. Milicien pendant la guerre civile, il s’exilait lors de la Retirada en France où il était interné dans divers camps puis, pendant la guerre, réquisitionné pour aller travailler à la base sous marine de Bordeaux où il entrait rapidement en contact avec la CNT en exil.
Dans les années 1950 il appartenait avec sa compagne Adelina Montseny à la Fédération locale de la CNT de Caen. Il a ensuite milité au Syndicat des métiers divers (SOV) de Paris. Antonio Masalias est mort le 9 septembre 1993 à l’hôpital international de la cité universitaire. Il a été enterré le 24 septembre dans son village natal auprès de son frère Gregorio, fusillé par les franquistes.