Fils d’une tailleuse, Jean Mandin avait adhéré au syndicat des instituteurs dès sa sortie de l’école normale en juin 1916. Pendant la guerre il participa au congrès clandestin tenu en 1917 par la Fédération des syndicats d’instituteurs et y fit adopter une motion en faveur du traitement unique. Il fut également le fondateur du groupe Jeunes de l’enseignement qui oeuvrait au sein du syndicat. De tendance libertaire il fut conseiller syndical puis secrétaire du syndicat unitaire de l’enseignement de 1925 à 1928. Membre des Comités syndicalistes révolutionnaires, il s’y opposa aux militants communistes. Jean Mandin qui était également membre du Secours Rouge (jusqu’en 1935), de la Libre Pensée, de la Ligue Internationale des Combattants de la Paix (LICP) était un propagandiste actif de l’espéranto. Responsable pour la région ouest de l’Association nationale prolétarienne pour la propagation de l’espéranto, il tint, entre les deux guerres, la rubrique espérantiste du journal L’Émancipation. Jean Mandin est mort à Angers le 7 avril 1978.
Né à Chantenay-sur-Loire (Loire-Atlantique) le 20 novembre 1897 — mort le 7 avril 1978
MANDIN, Jean, Edouard
Instituteur — LICP — SNI — Angers (Maine-et-Loire)