Orphelin à l’âge de 10 ans d’un père qui avait été le fondateur de la première coopérative de Masroig, José Maria Giné Folch ne put guère fréquenter l’école. C’est à la CNT à laquelle il avait adhéré adolescent qu’il se forma et devint anarchiste végétarien. Pendant la guerre il combattit comme milicien sur le front de l’Ebre puis participa à la collectivité CNT de Masroig où il rencontra sa compagne dont il aura 11 enfants.
Exilé en France lors de la Retirada, il fut interné aux camps de Bram et d’Argelès. Puis il s’installa à Cournonterral où il allait travailler comme bûcheron, puis comme maçon et installer sa famille. José Maria Giné Folch qui était un amateur de poésie et de musique (il fut l’un des premiers à assister à Prades aux concerts de Pablo Casls), anima de nombreuses réunions et conférences dans la région et n’hésitait pas parfois à faire 16 kilomètres à pieds jusqu’à Montpellier pour y participer aux conférences données par Alberto Carsi. Il a également collaboré à la revue Nervio (Paris, au moins 19 numéros de 1958 à 1960), organe de la régionale d’Andalousie en exil dont le directeur était Francisco Olaya ainsi quau Combat syndicaliste.
José Maria Giné Folch est mort à Cournonterral le 28 février 1999 et a été inhumé le 1er mars en présence d’un grand nombre de compagnons et de Guy Régis, ancien maire de Cournonterral, qui lui rendit un hommage appuyé.