Dans les annés 1930 André Maille militait à l’Union anarchiste (UA) qu’il quitta en 1936 avec Henri Bouyé pour fonder la Fédération anarchiste. Militant à la CGTSR il était également un pacifiste convaincu et participait à la rédaction de La Patrie Humaine.
En 1936 il travaillait aux Chemins de fer du Nord à la gare d’Ermont où il résidait 7 rue des Vignoles. Il était alors le secrétaire du groupe anarchiste d’Ermont qui comptait selon la police 30 adhérents.
A la Libération il collabora au périodique semi clandestin publié par Le Bot à Epinay-sur-Seine qui de décembre 1944 à juillet 1946 sous les titres successifs de Le Rebelle et L’Insurgé publia une dizaine de numéros. Animateur après guerre de la Confédération Générale Pacifiste (CGP) et administrateur de son organe Les Nouvelles Pacifistes (Paris, 9 numéros d’octobre 1949 à avril 1950), André Maille demeurait 11 rue de Sévigné (Paris 4e) et collaborait également régulièrement à Ce Qu’il Faut Dire (Paris, 1944-1948) de Louis Louvet, titre qu’il avait patronné avec 17 autres militants le 22 octobre 1944. Il était membre du groupe des Amis d’Eugène Humbert et participa à la fondation de la CNTF dont il sera le trésorier en 1954.
Il était dans les années 1950 le co-animateur avec L. Louvet du journal Contre-courant (Paris, n°1 en février 1951) dont sous le pseudonyme Hainer il fut le premier gérant. Lors du 5e congrès de la Fédération des Travailleurs du rail (FTR), tenu à Paris les 10-11 novembre 1952, André Maille avait été élu secrétaire aux relations internationales ; les autres membres du bureau étaient André Raux (secrétaire), Roger Glunk (trésorier), Jean Brives (trésorier adjoint) et Jean Ducerf (responsable à la propagande). Il collabora à cette époque au Bulletin de l’A.I.T. (Paris, 1953-1956, au moins 50 numéros) dont les responsables étaient Renée Lamberet et Raymond Fauchois. Lors du congrès confédéral tenu à Marseille les 5-7 juin 1954, il fut élu membre du bureau comme trésorier aux cotés de Yves Prigent (secrétaire), Élie Akoun (secrétaire à la propagande), H. Bouyé (secrétaire aux relations internationales) et Armonia Muñoz (administratrice du Combat syndicaliste). André Maille fut également membre de la Libre Pensée, des Amis de Louis Lecoin, trésorier des Amis de Sébastien Faure depuis 1958 et président de l‘association crématiste « la flamme purificatrice ». Lors de l’assemblée constitutive le 15 décembre 1958 de La Ruche culturelles et libertaire, qui regroupait écrivains et conférenciers libertaires, il en fut élu trésorier tandis que Justin Olive en était nommé secrétaire. Les éditions de la Ruche Culturelle éditèrent en 1958, à l’occasion du centenaire de sa naissance la brochure « Sébastien Faure, son œuvre et sa pensée » (23 p.).
Le 4 novembre 1962, avec notamment Maurice Laisant, A. Lapeyre et A. Lorulot, il rendit hommage au cimetière de Royan à Sébastien Faure pour le 20e anniversaire de sa mort.
En 1975 il demeurait 7 rue des Vignoles à Ermont (Val-d’Oise) et fut nommé gérant du Combat syndicaliste l’organe de la CNTF où il remplaça Michel Lemarec. André Maille est décédé en février1978 et a été incinéré au Père Lachaise.
Œuvres : — Les sources des conflits guerriers : les conq faces de Bellonie (Ed. Combat syndicaliste, 1969, 40 p.) ;