Militant d’origine andalouse, José Luzon Morales avait été expulsé de Séville en raison de son militantisme. Il s’était alors installé à Madrid où au début des années 1930 il se lia à Cipriano Mera Sanz. Dès le soulèvement militaire de juillet 1936, il participa à l’occupation de Guadalajara et d’Alcolea et, à la demande de C. Mera, prit la direction d’une centurie confédérale et participa à la prise de Cuenca. Fin 1936 il était sur le front madrilène le responsable du Bataillon confédéral Espartaco qui avait été formé dans l’intention de reconquérir Séville. Il fut ultérieurement responsable de la 70e Brigade mixte après la bataille de Brunete qui dépendait de la 14e Division de C. Mera, puis à la fin de la guerre (mars 1939) le responsable de la 33e Division. Il parvint à quitter l’Espagne avec notamment C. Mera et Verardini. et à gagner Oran puis fut interné au camp Morand dont sans doute il s’évada puisqu’en 1941 il était à Casablanca. A la libération il gagnait la France où, lors de la scission du mouvement libertaire en 1945, il s’alignait sur les positions de la tendance dite collaborationniste. Arrêté en 1948 à Toulouse pour « détention illicite d’armes », José Luzon Morales se serait suicidé dans le cachot où il était détenu.
LUZON MORALES, José
Né en Andalousie (à Atarfe ?) — mort en 1948 — MLE — CNT — Séville (Andalousie) — Madrid (Nouvelle-Castille) — Casablanca (Maroc) — Toulouse (Haute-Garonne)