Pedro Garrido avait commencé à militer très jeune dans le mouvement libertaire. En 1930 il émigrait à Barcelone où il était membre du syndicat CNT de l’industrie ferroviaire. Milicien pendant la guerre civile, il s’exila en France lors de la Retirada. Interné dans un camp, il parvint à s’évader et trouva un travail comme bûcheron puis ouvrier agricole. Pendant l’occupation il fut arrêté par les Allemands, torturé puis envoyé (STO ?) au nord de la France. Il s’évada une nouvelle fois et regagna le sud du pays.
A la Libération il était le trésorier de la section de la Solidarité Internationale Antifasciste (SIA) de Lavaur (Tarn) dont le secrétaire était José Sopena. Il collaborait à l’hebdomadaire CNT (Toulouse). A la fin des années 1950 il s’installait à Auch (Gers) où il eut des responsabilités à la FL de la CNT en exil. Lors de sa retraite, il s’installa à Montpellier. Décédé à Perpignan (?) en octobre 1985, il a été incinéré à Montpellier le 28 octobre 1985.