Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né à Cartagène en 1914 — mort le 1er mai 1983

LORENTE SORIANO, Antonio

Ouvrier verrier — FIJL — MLE — CNT — Santa Coloma de Gramanet (Catalogne) — Toulouse (Haute-Garonne)
Article mis en ligne le 11 mai 2008
dernière modification le 28 août 2024

par R.D.

Emogré à Barcelone à l’âge de 14 ans, Antonio Lorente Soriano avait immédiatement commencé à travailler dans une verrerie de San Andrés de Besos et adhéré à la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL) et à la CNT de Santa Coloma de Gramanet. En juillet 1936 il partipait aux combats à Barcelone puis partait pour le front dans le groupe affinitaire La Banda Negra de la Colonne Durruti. Puis il retournait à Barcelone pour s’intégrer aux patrouilles de contrôle. Après la militarisation, il réintégrait la Colonne devenue 26e Division où il devint le chauffeur des responsables de la 120e Brigade mixte. Exilé en France lors de la Retirada de février 1939, il fut interné dans divers camps. En 1948 il parvenait à réunir sa famille puis continua de militer à la CNT de l’exil ainsi qu’à l’Amicale des anciens miliciens de la colonne Durruti jusqu’à son décès survenu à Toulouse le 1er mai 1983.


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