Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

LAYET, Marius, Joseph, Victor, Honoré

Né à Toulon le 2 février 1878 — mort le 3 septembre 1964 — Ouvrier métallurgiste ; électricien — AIA — CGT — Toulon (Var)
Article mis en ligne le 7 mars 2008
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

Marius Layet était entré comme apprenti métallurgiste à l’Arsenal de Toulon le 1er avril 1893. Il y devint ouvrier électricien en 1901 et travailla notamment à l’atelier des bâtiments en fer. Il fut dans les années suivantes secrétaire du groupe anarchiste de Toulon, puis en 1906-1907 secrétaire du groupe de la Jeunesse syndicaliste et membre du bureau du syndicat des ouvriers du port. C’est lui qui, début 1905, était chargé de la diffusion du chant Hymne à l’anarchie qui venait d’être édité par le groupe en 10.000 exemplaires. Il demeurait alors 2 rue Baussier. Il fut également membre du groupe local de l’Association Internationale Antimilitariste (AIA) et était considéré par la police comme l’un des plus actifs propagandistes antimilitaristes de la zone avec entre autres Busquère et Cosmao.

Après la première guerre mondiale, il fut l’un des organisateurs des grandes grèves de 1919 et surtout de début mai 1920 qui lui valut 24 jours de mise à pieds. Il semble avoir par la suite disparu de la vie militante. Marius Layet, qui avait pris sa retraite de l’Arsenal en 1938, est décédé à Toulon le 3 septembre 1964.


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