Henri Laveau (parfois orthographié Lavaud) qui demeurait 12 rue d’Alembert était membre de l’Union anarchiste (UA) à Bordeaux et collaborait au Libertaire pour lequel il avait participé en 1923 à l’emprunt pour le quotidien.
Le 22 mai 1924 il avait participé aux affrontements ayant suivi l’interdiction de la conférence de Germaine Berton (voir ce nom) au cours de laquelle avaient été blessées notamment sa mère et sa sœur et arrêtés plusieurs compagnons. Il fut chargé de la souscription ouverte pour organiser une campagne contre ces arrestations.
A l’été 1924 il était membre de l’union syndicale autonome de la Gironde dont le secrétaire était le militant libertaire Étienne Laussucq.
A l’automne 1924 il avait démissionné de son poste de secrétaire du groupe de Bordeaux où il avait été remplacé début décembre par Albert Leroy.
En 1930 il fut nommé secrétaire du syndicat autonome des dockers, puis de celui du syndicat des morutiers où il était assisté de Fernand Sala (secrétaire adjoint), Gourgues (trésorier) et Amédée Fumadelles (trésorier adjoint). Il était ensuite membre de l’union locale de la CGTSR dont le secrétaire en 1932 était R. Barrière. En 1935 il demeurait 12 rue d’Alembert à Bordeaux et figurait sur la liste des anarchistes de la Gironde.
Après la Libération, il fut membre de la CNTF dont en 1949 il était l’un des conseillers juridiques.