Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

HERNAEZ ARMAS, Basilio

Né le 18 novembre 1908 à Anguaino (Rioja) — Charpentier ; maçon — FAI — FIJL — MLE — Barcelone & Puigcerda (Catalogne) — Cantal — Aude — Paris
Article mis en ligne le 13 novembre 2007
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Militant de la CNT depuis 1922, Basilio Hernaez Armas travaillait en 1931 comme charpentier et maçon et était membre du syndicat CNT de la construction de Barcelone. Le 24 mai 1932 il avait été détenu après que la police ait trouvé à son domicile de la propagande de la Fédération anarchiste ibérique (FAI). En 1933 il était membre du comité local de la CNT de Barcelone.
Au début de la guerre civile et de la révolution, il était membre de la FAI, secrétaire de la Fédération Comarcale de Puigcerda.
Début 1937, Basilio Hernaez, qui était le directeur de Sembrador (Puigcerda, 1936-1937) organe local de la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL), fut le délégué de Puigcerda lors du plenum régional tenu par la FIJL. Il collabora également au bulletin Esfuerzo. Après le nouveau plenum régional de l’organisation de jeunesse tenu en juin et auquel il avait participé en tant que délégué de Seo de Urgell, il fut élu le 1er juillet 1937 au Comité Péninsulaire de la FIJL siègeant à Valence, en tant que secrétaire aux relations internationales. Il participa également au plenum régional de septembre 1937 et à tous les autres plenums et congrès de la FIJL. Il fut également soldat dans la 26e Division.

Exilé en France en février 1939 lors de la Retiorada, il fut interné au camp de Bram, puis sans doute affecté dans une compagnie de travailleurs étrangers. A lété 1944 il était maquisard au Barrage de l’Aigle (Cantal) dans la 2e Compagnie espagnole du Bataillon Didier (FFI) commandée par Juan Montoliu del Campo.,

Après la Libération il prit position après la scission du mouvement libertaire pour la tendance dite collaborationniste — dont il fut le secrétaire pour le département de l’Aude — et collabora à son organe España Libre (Paris-Toulouse, 1945-1961). Il militait alors à Paris. En 1954 il participa au plenum national tenu à Toulouse par cette tendance. Après la réunification de la CNT en 1961, il aurait participé au groupe Los amigos de Durruti. Dans les années 1970 il était membre du groupe éditant le mensuel Frente Libertario regroupant les opposanst à la ligne suivie par F. Montseny et G. Esgleas.

Oeuvre : — La Rioja 1966-1967 (Ed Edimusa, Mexico, 1968).


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