Impliqué dans l’affaire de la Bande noire (une série d’attentats à la dynamite dans la région de Montceau-les-Mines en 1882, 1883 et 1884 — voir Gueslaff), Émile Hériot avait été condamné le 26 mai 1885 à 20 ans de travaux forcés avec entre autres Gueslaff (10 ans), Philibert Serprix (8 ans) et Jacob Granjean (12 ans). Il bénéficia en 1888 avec Jacob d’une réduction de peine de quatre ans (cf. Le Révolté, 11 février 1888), mais en 1898, bien que gracié, il était toujours au bagne de Nouvelle-Calédonie.
HERIOT, Émile
Né vers 1857 — Mineur — Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) — Nouvelle-Calédonie