Dans les années, 1890 Jean Hautstont, frère de Charles, avait, avec sa compagne L. Hubertine, hébergé de nombreux compagnons étrangers dont entre autres le français Pichancourt quand celui-ci avait été expulsé en 1891. Il fréquentait à cette époque les réunions tenues au 22 rue de la Colline. Il collabora au journal La Misère (Bruxelles, 10 numéros du 9 avril au 24 septembre 1892) dont l’administrateur était Jean Profiter et l’imprimeur Albin Villeval ; selon la police « il se privait de manger pour donner de l’argent à Villeval » et aider le journal. Il a travaillé comme contrebassiste au Théâtre de la Monnaie au moins jusqu’en mai 1895. Il a ensuite fait de nombreuses tournées (Le Caire en 1895, en Chine l’année suivante, etc.). Le 30 avril 1898 il était l’objet d’une perquisition.
Il vécut quelques années à Paris avec Alexandra Myrial (Alexandra David Neel), avec laquelle il composa un opéra, Lidia, monté en 1904 à l’opéra de la Monnaie à Bruxelles ; il écrivit la musique, elle le texte. Il restèrent amis pendant de longues années.
La police signalait qu’en 1903 il résidait à Paris et qu’en 1909 il avait obtenu un passeport en vue d’effectuer une tournée en Russie.

En août 1908 il ut rayé des listes d’anarchistes en Belgique.

Jean Hautstont serait mort en Chine vers 1940.