Guillot était à la fin des années 1880 le diffuseur à Domarain de la presse anarchiste dont Le Père Peinard, les Temps nouveaux et Le Libertaire. Son nom figurait sur un carnet d’adresses saisi en mai 1892 chez Sébastien Faure à Marseille.
En novembre 1893, pour avoir résisté à un passage à tabac lors d’une arrestation, il fut condamné en correctionnelle à 1 mois de prison auquel s’ajouta une peine de 2 ans pour avoir crié « Vive l’anarchie » à l’énoncé du jugement.
En 1897 il était l’un des afficheurs dans la région des placards annonçant les conférencs de Broussouloux.
En 1900, lors de conférences religieuses tenues à l’église de Saint-Alban, il avait pénétré dans l’édifice en distribuant des betteraves aux assistants, ce qui lui avait valu d’être expulsé brutalement, notamment par un vicaire. Rencontrant ce dernier, quelque temps plus tard, Guillot lui administra une petite correction, tandis que le vicaire riposta en lui tirant dessus à six reprises, mais sans l’atteindre. Fin 1900 ou début 1901, Guillot, fut condamné à Vienne à 6 mois de prison pour avoir agressé le vicaire.