Dictionnaire international des militants anarchistes
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GUICHARD, Émile “{Joseph LANDES" ; "Angelo COGITO}”
Né le 15 octobre 1875 à Angers - Ouvrier allumetier - FCA - FRC - Angers (Maine-et-Loire) - Paris - Aubervilliers (Seine-Saint-Denis)
Article mis en ligne le 12 octobre 2007
dernière modification le 20 avril 2024

par Guillaume Davranche, R.D.

Membre du groupe Les Affamés, Émile Guichard (parfois prénommé Eugène) dit Joseph Landes et Angelo Cogito, était en 1902 le correspondant à Angers du journal de Jean Grave Les Temps nouveaux. Il collaborait à la même époque au Libertaire. L’année suivante il était le responsable pour Angers du groupe anarchiste Angers-Trélazé, tandis que Malaguais assurait le même rôle à Trélazé. Il était également l’un des animateurs avec Hamelin et Mercier d’un syndicat mixte qui venait de se former et ouvert à “tous les ouvriers et ouvrières de n’importe quelle profession, ainsi que ceux et celles qui n’en ont pas, tels que manœuvres, journaliers et journalières, et à tous ceux et celles qui peinent

Au printemps 1903, suite à une conférence anticléricale qu’il avait organisé avec la participation d’un orateur socialiste, il avait été dénoncé comme "anarchiste" et convoqué chez son patron, républicain, par ailleurs directeur d’un journal et devant lequel il avait démenti tous propos pouvant semer la division dans le parti républicain. Dans les colonnes des Temps nouveaux, Guichard espérait “qu’aucun de nos bons camarades socialistes n’est capable d’une telle lâcheté…” (cf. Les Temps nouveaux, 23 mai 1903).
A cette même époque, il était avec Hamelin et S. Merdier, l’un des animateurs du syndicat des hommes et des femmes d peine qui venait d’être fondé dans la région.

Il émigra par la suite à Paris où, au début des années 1910, il fut l’un des fondateurs du groupe Les originaires de l’Anjou adhérent à la Fédération communiste anarchiste (FCA) et demeurait alors 58 rue des cités à Aubervilliers où il travaillait à la Manufactire d’allumettes. Il collaborait régulièrement au Libertaire. Le groupe avait été officiellement fondé le 6 août 1910 lors d’une réunion tenue salle Gadefaix, route de Flandre à Aubervilliers.

En 1911, il fonda la section d’Aubervilliers de la Fédération révolutionnaire communiste (FRC), dont il fut le secrétaire, tout en restant membre du groupe des Originaires de l’Anjou. Le 4 juin 1911 il fut délégué par Aubervilliers au congrès régional de la FRC. En 1911 il était également le secrétaire et trésorier du groupe des Originaires de l’Anjou dont le siège se trouvait 70 rue des Archives. Il assurait en plus le secrétariat du Groupe pour la diffusion de la presse révolutionnaire. Par ailleurs il était inscrit au Carnet B.

Fin juin 1911 il fit partie avec E. Murmain, Sylvaire, P. Monatte, P. Martin, Lentz et Cuisse d’un jury d’honneur réunit par la FRC pour statuer sur le cas de Dudargne et de Bled Bonnet accusés d’être des « mouchards » et sur des faits reprochés à Cagnoli, Boulanger et Kilbatchiche.

En février 1912, il fut un des fondateurs, avec Henri Antoine du Théâtre du peuple. En avril 1912, il fut parmi les fondateurs des Amis du Libertaire pour sauver l’hebdomadaire en difficulté. Il était toujours secrétaire du groupe pour la diffusion de la presse révolutionnaire, chargé d’aider Le Libertaire et Les Temps nouveaux. En 1913 il était le trésorier du groupe Les Originaires de l’Anjou dont le secrétaire était alors Grumberg et dont le siège se trouvait 25 rue de Clignancourt.

Lors de la mobilisation de 1914, il fut maintenu exempté en février 1915.


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