Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GRANGEL, Pilar

Née le 19 octobre 1893 à Castellon de la Plana — morte le 18 mars 1987 — Institutrice rationaliste — ML — CNT — Barcelone (Catalogne) — Montpellier (Hérault)
Article mis en ligne le 3 octobre 2007
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.
Pilar Grangel (1941)

Avant la guerre civile Pilar Grangel (parfois orthographié Granjel) avait été la responsable avec son compagnon Joaquin Ferrer Alvaro (mort en 1931) de l’école « Academia Pestalozzi ». Fondatrice du groupe Brisas Libertarias du quartier de Sants, elle était également une militante féministe et en 1935 appartenait au Groupe Culturel Féminin de la CNT. En mai 1936 elle assistait au congrès de Saragosse, où, déjà mère de deux jeunes enfants, elle recueillait l’enfant d’un gréviste. Elle assura également des cours à l’école fondée par le syndicat CNt du bois.

Pendant la guerre civile elle milita à Mujeres Libres, collabora à son organe et fut nommée responsable de la Maternité de Las Corts. Parallèlement elle participait à l’organisation du comité féminin Solidaridad libertaria de Tarrasa. Elle collaborait également à cette époque à Esfuerzo (Barcelone) organe des jeunesses libertaires (FIJL). Puis elle fut la directrice pédagogique de la maternité de Barcelone jusqu’en juin 1938 où elle participait à l’évacuation d’un groupe d’enfants à Sète (France). Exilée en France, Pilar Grangel, après avoir résidé à Clermont L’Hérault pendant la guerre, s’était fixée en 1945 à Montpellier où elle collaborait à la presse de l’exil dont les hebdomadaires Espoir et Cenit.

Pilar Grangel, malade depuis plusieurs années, est décédée à Montpellier le 18 mars 1987.


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