Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

Né en Cantabrie — mort le 30 décembre 1965

GONZALEZ MALO, Jesus

Ouvrier portuaire — MLE — CNT — Gijon (Asturies) — Santander (Cantabrie) — New York
Article mis en ligne le 19 septembre 2007
dernière modification le 12 juillet 2024

par R.D.

Pendant la dictature de Primo de Rivera, Jesus Gonzalez Malo était particulièrement actif à la Maison du peuple de Gijon. Après la proclamation de la République, il allait essentiellement militer au sein des travailleurs du port de Santander. Président de la société des travailleurs du port, et tout en se réclamant de l’anarcho-syndicalisme, il était alors adhérent à l’UGT socialiste qui était le syndicat majoritaire des ports de la région.

Pendant la guerre civile il a été membre du comité de guerre du Front populaire puis a été nommé Commissaire général des milices de Santander où il avait remplacé le socialiste Bruno Alonso. Il collaborait à cette époque au journal CNT del Norte (Bilbao). Lors de la chute du front nord, il fut chargé de l’évacuation de Santander à l’été 1937.

Exilé en France à la fin de la guerre, il partait rapidement pour les États-Unis avec sa compagne l’écrivaine et professeur de littérature Carmen Aldecoa. Installé à New-York, il allait participer sans relâche à la Ligue des mutilés et au Comité d’aide aux réfugiés (Spanish refugee aid) par l’intermédiaire des Sociétés Hispaniques Confédérées et de leur organe España Libre dont il sera le directeur jusqu’à son décès. Il fut d’abord lié au secteur collaborationiste et fut le responsable de la délégation de cette tendance jusqu’à sa démission en 1946, tout en s’oposant à l’entrée des libertaires en politique. Il aurait appuyé dans les années 1960 la création de l’ASO. Jesus Gonzalez Malo qui a également collaboré à plusieurs tires de la presse libertaire exilée –dont Comunidad Iberica (Mexico), España Libre (Toulouse), Solidaridad obrera (Mexico), Asturias (Marseille, 1964) — est mort à New York le 30 décembre 1965.

Œuvres : — Carta abierta a la comarcal montañesa (New York, 1947) ; — Dictamen sobre modalides constructivas del sundicalismo revolucionario (New York, 1947) ; — La Incorporacion de las masas (1952) ; — Por lis fueros del anarcosindicalismo : contra politicos y puritanos (New York, 1956).


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