Manuel Gómez avait émigré très jeune à Suria en Catalogne, où il avait adhéré à la CNT et travaillait comme mineur. Il devenait très vite un responsable syndical et des comités de défense. Il participait activement aux évènements de janvier 1932 et parvenait à échapper à l’arrestation ; il s’occupait alors de la solidarité avec les prisonniers et leurs familles. En janvier 1933 il participait à une grève des bras croisés aux fonds d’une mine à Sallent.
A l’été 1936 il était dynamiteur dans la Colonne Durruti puis après la militarisation allait combattre dans la 119e Brigade (26e Division) jusqu’à la fin du conflit. Exilé en France début 1939 il était interné dans divers camps. Pendant l’occupation nazie il participait à la résistance au maquis ce qui lui vaudra d’être décoré à la libération.
Manuel Gómez qui était à la fin de sa vie membre de l’Amicale de la 26e Division est mort à Perpignan le 6 juin 1987 d’une attaque cardiaque. Au moment de se mort il préparait un voyage à Suria pour régler un problème ayant trait au patrimoine syndical de la CNT.