
Antonio Gironella avait commencé à militer très jeune à la CNT de Artès (Barcelone) où il travaillait dans une grande usine de textile. Passé en France à la fin de la guerre il avait été interné dans divers camps, puis de nouveau lors de la « drôle de guerre » aux camps du Vernet, Noé et Dames. A la libération il travaillait d’abord à Pamiers (Ariège) puis sept ans à Mirepoix où en 1947 il s’unissait à sa compagne Conchita. En 1954 il partait travailler à Paris où il allait militer à la FL- CNT jusqu’à sa retraite en 1971 où il partait s’installer à Pamiers avec la famille confédérale Escalé. Il a été secrétaire de la Comarcale de l’Ariège jusqu’en 1993. Antonio Gironella, qui était également membre de la Fédération espagnole des déportés et internés politiques (FEDIP), est mort début février 1994 et a été incinéré à Toulouse.