Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

CRUELLAS MARANA, Mariano

Né à Fraga (Huesca) vers 1913 — mort le 23 août 1996 — FIJL — MLE — CNT — Fraga (Aragon) — Perpignan (Pyrénées-Orientales) — Caracas
Article mis en ligne le 29 août 2007
dernière modification le 23 juillet 2024

par R.D.

Mariano Cruellas Marañas était né dans une famille de petits propriétaires de Fraga (Huesca) qui avait adhéré à l’idéal anarchiste. Il fut l’un des fondateurs des jeunesses libertaires (FIJL) de Fraga. Milicien pendant la guerre dans la colonne Roja y Negra, il avait combattu sur le front de Huesca où, après une attaque inutile et un affrontement avec les staliniens, sa centurie fut dissoute et il quitta le front.

Exilé en France avec sa compagne Salvadora Serveto (née à Fraga vers 1917, décédée à Perpignan en novembre 1992), il avait d’abord milité à Perpignan puis avait émigré au Venezuela où il fit partie du noyau CNT de Caracas.

Devenu petit patron employant des salariés, et suite à une décision de la CNT, il était alors exclu de la CNT dans les années 1960. Lorsque José Xena était venu l’en informer, Mariano Cruelas s’était mis à pleurer comme un enfant et avait dit qu’on pouvait lui retirer le carnet, mais que jamais on ne pourait lui arracher du cœur la CNT à laquelle il avait adhéré à l’âge de 15 ans.

Mariano Cruelas Maraña est décédé à Caracas le 23 août 1996.


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