Dictionnaire international des militants anarchistes
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ALLIN, Isabelle “La BOURNEC” [épouse GRUFFY]
Née le 15 janvier 1904 à Estagnac (Charente) - Infirmière - Paris
Article mis en ligne le 28 août 2007
dernière modification le 17 mars 2024

par R.D.

Isabelle Allin, dite La Bournec ou La Bournée (orthographiée aussi Allain), qui habitait rue de la Présentation (11e arr.) et ravaillait comme fille de salle à l’hôpitall Necker, avait été arrêtée le 20 décembre 1922 alors qu’elle vendait Le Libertaire et distribuait le tract “Encore quelques efforts” aux portes des usines Citroën, Quai de Javel. Lors de la perquisition à son domicile la police avait découvert 1500 tracts de l’Union anarchiste.
Elle était alors la comagne d’Elie Angonin qui était à cette époque détenu et devait être libéré le 5 août 1923. Selon la police elle déteanait les clefs d’un pavillon à Houilles où Angonin devait la rejopindre pour gagner ensuite tous deux Marseille et s’embarquer pour l’Algérie.
Elle avait quitté Paris en mars 1923 et figurait sur une liste établie par la police recensant les « anarchistes disparus du département de la Seine et à rechercher ». En septembre elle était signalée chez sa mère à Saint Victurnien (Haute-Vienne) avant de revenir à Paris en octobre.

En mars 1924 elle résidait 7 rue du Liban où elle vivait avec Maurice Fontaine, un mécanicien âgé de 30 ans et né à Paris. Dès avril elle avait quitté cette adresse pour une destination inconnue. En mai elle était localisée à Aubervilliers chez Gabriel Zago (né ele 10 décembre 1903 à Rouen) 12 Boulevard de Stains, puis quittait cette adresse le 24 mai. Dès le 1er juin elle s’installait chez le compagnon Jean Gruffy, rue du Vert Bois puis rue Jouye Rouve, avec lequelle elle vivait maritalement. Selon la police elle mesurait " 1m65, avait les cheveux châtain moyen, les yeux bleus, la taille élancée". En septembre 1924 elle s’était mariée avec Gruffy qui était ensuite parti effectuer son service militaire à Toulon et qui, lors de permissions, veanit la rejoindre à Saint Victurnier au domicile de sa mère.
En mars 1925 elle aurait quitté la Haute-Vienne pour gagner Toulon pour y rejoindre son mari sous les drapeaux. Ce dernier avait déserté en mai 1925, puis s’était constitué prisonnier en 1926 avant d’être condamné par un conseil de guerre à 2 ans de prison avec sursis.

Dans un rapport de mars 1927, il était signalé que la présence d’Allin n’avait lus été constatée dans les milieux libertaires de la région parisienne. Elle avait été rayee des listes d’anarchistes.


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