Jean-Marie Giraudon était le fils de Jean avec qui il demeurait 47, rue Bugeaud à Lyon. Il appartint à la fédération révolutionnaire de la région de l’Est qui, en mars 1881 — c’est-à-dire quelques semaines avant la tenue à Paris du congrès régional du Centre qui marqua la scission entre socialistes et anarchistes — groupait la plupart des anarchistes de la région de l’Est.
Le 28 octobre 1882, suite à l’attentat à L’Assomoir (voir Cyvoct), il fut arrêté avec Gleizal, Hugonnard et Pinoy. Il fut de nouveau arrêté le 19 novembre 1882, ainsi que vingt-cinq de ses compagnons de la fédération révolutionnaire, à la suite des violentes manifestations des mineurs de Montceau-les-Mines d’août 1882 et des attentats à la bombe perpétrés à Lyon en octobre 1882. Impliqué dans le procès, dit Procès des 66 (voir Bordat), il comparut devant le tribunal correctionnel de Lyon le 8 janvier 1883. Giraudon, prévenu de la 1re catégorie, fut acquitté le 19 janvier 1883.