Émigrée très jeune en France (où elle était déjà en 1911) Josefa Gil adhérait en 1920 avec son compagnon Juan Gil à l’Union Anarchiste (UA) et participait activement à l’organisation de la régionale des groupes anarchistes espagnols. Elle déployait parallèlement une grande activité au niveau des groupes artistiques et théâtraux qui donnaient des représentations au profit des prisonniers en Espagne.
En octobre 1936 elle s’installait à Puigcerda avec son compagnon et ses trois fils et s’occupait de la Solidarité Internationale Antifasciste (SIA). En mai 1937 elle était nommée déléguée du Comité pro-presos y perseguidos.
Revenue en France après la guerre civile, elle continuait de militer dans le mouvement libertaire espagnol en exil (CNT et SIA) ainsi qu’à la CNT française. Elle appartenait également au groupe théâtral Talia de Perpignan et collaborait au journal Cenit. Josefa Gil est morte le 27 septembre 1986.