En 1933, et malgré l’hégémonie de l’UGT socialiste, Luis Bazal Rodriguez était parvenu, avec notamment Losada et Celso Perez, à implanter la CNT à Verin.
Au moment de la révolution d’octobre 1934, Luis Bazal Rodriguez était insituteur à Correchouso-Laza. Membre de l’Association des Travailleurs de l’enseignement d’Orense (ATEO), il collaborait à Solidaridad obrera (La Corogne, 1930-1934) l’organe de la régionale galicienne de la CNT. Il fut arrêté après l’échec du mouvement révolutionnaire pour complicité avec une tentative d’évasion de militants libertaires de la prison de Verin. Après deux mois de prison, il était nommé à Palmés (Orense), militait à la FAI et organisait un syndicat CNT de métiers divers. Lors du soulèvement franquiste de juillet 1936, il parvenait à passer au Portugal puis à regagner la zone républicaine où il s’enrôlait dans l’armée. Exilé en France à la fin de la guerre, il s’installait à Toulouse, et airait partcipé à la Résistance à Toulouse (ou à Béziers). Après la Libération il collaborait à la presse de l’exil et coninia à travailer come instituteur.
Luis Bazal Rodriguez est décédé à Toulouse à la fin des années 1970.
Œuvres : Il est l’auteur de plusieurs livres dont des souvenirs autobiographiques « Ay de los vencidos ! testimonio de la guerra de España » (Toulouse, 1966) ; “Ave Casar, testimonio de la guerra civil española” ; “El duro pan del exilio” et des recueils de poésies “Para siempre ! Rebeldias” ; “Vaso de lagrias (1957).