Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GIBANEL, Agustin

Né à Alcolea de Cinca en 1892 — mort en 1933 — MLE — CNT — Barcelone (Catalogne) — Paris — Alcoy (Alicante)
Article mis en ligne le 26 juillet 2007
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

Agustín Gibanel était un militant de la CNT de Barcelone, où il était depuis sa jeunesse, d’abord lié au secteur purement anarchiste. Après la prise du pouvoir par Primo de Rivera, il s’exilait en France et collaborait à Liberion l’organe de la Fédération des groupes espagnols en France. En 1925 il était membre à Paris du Comité de Relation Anarchiste et dirigeait la revue Tiempos nuevos (Paris, 1925-1927) après l’expulsion de V. Orobón Fernández. Il participait également à la fondation de la CGTSR et en 1926 assistait au congrès anarchiste espagnol de Marseille. Il collaborait en 1927 à la revue libertaire espagnole Prismas dirigée à Béziers (Hérault) par Joaquin Puech.

Retourné en Espagne après la chute de Primo de Rivera, il dirigeait la revue Redención à Alcoy. A la conférence de mai-juin 1931 il était nommé à la rédaction de Solidaridad obrera avec Ricardo Fornells et Sebastian Clara, où il allait désormais défendre des thèses plus syndicalistes et s’opposer à la Fédération Anarchiste Ibérique (FAI). Il a été l’un des rédacteurs du Manifeste des trente qu’il signait en août 1931 puis appartenait aux syndicats CNT d’opposition. En août il devenait le correspondant de Solidaridad obrera à Séville, mais démissionnait de son poste à la fin de l’année et était nommé directeur de l’organe trentiste Cultura libertaria (Barcelone, 65 numéros, 1931-1933). Il était détenu en 1932 suite au mouvement révolutionnaire du début de l’année. En juin 1932 il participait à la fondation de l’Athénée Syndicaliste dont il devenait le bibliothécaire. En octobre 1932 il était exclu du syndicat de la construction de la CNT pour réformisme. Il collaborait alors au journal trentiste El Trabajo (Sabadell, 1931-1934, 157 numéros) dirigé par Mariano Porta.

Agustin Gibanel est mort début 1933.


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