De tendance anarcho-syndicaliste, Louis Garnier avait représenté en 1912 les charpentiers au congrès régional de la Ligue d’action du bâtiment. Pendant la guerre il soutint les thèses minoritaires, et attaqua avec vigueur Merrheim lorsqu’il apparut en mai 1918 que ce dernier rejoignait après les avoir condamnés, les amis de Jouhaux. Le 30 mai 1919 il figurait parmi les signataires de la convention collective du bâtiment que la Ligue avait réussi à imposer aux patrons de la construction. En 1920, à la veille de la scission, il était le délégué du syndicat des charpentiers lyonnais au Comité général de l’UD CGT du Rhône.