Avant la seconde guerre mondiale, Félix Gandillet habitait 77 Grande Rue puis, après guerre, 40bis route d’Argenteuil à Carrières-sur-Seine.
En 1935 il était le secrétaire du Syndicat Unique du Bâtiment (SUB) CGTSR de Carrières et membre du bureau fédéral de la Commission administrative du bâtiment. Il collaborait à l’organe de la Fédération du bâtiment Le Travailleur du bâtiment dont il fut l’un des administrateurs. Il fut également en 1936 secrétaire avec Alex Lucas du bureau du SUB de Carrières dont faisaient aussi partie Rochard et R. Soulier (trésoriers), Budan (bibliothécaire archiviste), J. Sellenet Boudoux, Andrieux et Lucas (commission journal et propagande). Il travaillait alors comme terrassier au chantier de l’Exposition universelle de Paris. En 1937 il était le trésorier de la Fédération du bâtiment et travaux publics de la CGTSR aux cotés de Boudoux (secrétaire) et d’Alexandre Lucas (secrétaire administratif). Il avait été inscrit au carnet B du département de la Seine & Oise le 13 avril 1939. Il était alors terrassier au chômage. Secrétaire du groupe local de l’Union Anarchiste (UA), il avait la réputation d’un animateur dont l’activité essentielle s’exerçait en matière syndicale. Il était qualifié par la police « d’anarchiste très dangereux, de syndicaliste extrêmement dangereux et très actif ».
A la libération il militait au groupe de la Fédération anarchiste (FA) de Carrières et collaborait au Libertaire. Militant de la CNTF il participait à de nombreux conflits : grève de 8 semaines sur le chantier de Saclay (1950), délégué du comité de grève CNT-CGT sur le chantier HBM de Chatou (1951). En 1952 il était adhérent du syndicat CGT des Terrassiers de la Seine.