Secondo Moscatelli qui était le fils de Virgilio qui vers 1910 avait déménagé à Montieri (Toscane), avait émigré légalement le 23 septembre 1923 en Belgique où il allait travailler dans une cimenterie à Châtelet (Wallonie) et y poursuivre son militantisme antifasciste.
En 1925 il était condamné à Charleroi pour « port illégal d’armes et menaces ». Entre 1925 et 1930 il fut arrêté à plusieurs reprises suite à ses activités. Le 6 avril 1930, suite à une tentative d’intrusion dans une cérémonie fasciste à la Bourse, il fut une nouvelle fois arrêté à Charleroi.
Fuyant les pressions policières, il s’installait en janvier 1933 à Jemeppe-sur-Sambre avant de regagner en avril Châtelet. En octobre 1933, il se trouvait à Herstal (Liège, Wallonie), où il travaillait sur le canal Liège-Maestricht, puis comme ouvrier à la construction de l’écluse de l’Ile Monsin (Liège).
Suite au coup d’État franquiste de juillet 1936, il partait en novembre comme volontaire et était affecté au Bataillon Garibaldi de la XIIe Brigade Internationale. Blessé en septembre 1937 sur le front de Huesca, il passait en 1938 en France où il s’installait à Montauban.
En 1942, pendant l’occupation, il était arrêté et interne dans un camp dont il parvenait à s’évader en 1943. Sans papiers, il parvenait à gagner Linz en Autriche où il parvenait à s’embaucher comme ouvrier. Puis à une date imprécise, il regagnait la Toscane où, en 1944, il s’intégrait à la Résistance dans la Brigade partisane Spartaco Lavagnini qui opérait dans la zone de Sienne.