Émigré en Argentine, Felix Bastera collabora à la revue Ciencia social (Buenos Aires, 1897-1898, puis 1898-1900) de Fortunato Serantoni avant de fonder en septembre 1900 la revue Tiempos Nuevos (Buenos Aires, 2 numéros en septembre ) qui fusionna avec l’hebdomadaire El Sol (Buenos Aires, 1898-1903) d’Alberto Ghiraldo et où il fut chargé de la section sociologie. Collaborateur régulier de La Protesta humana (Buenos Aires) et dont il assuma la direction entre le 1er avril et le 22 juillet 1900, il était également cette même année le directeur de El Cuento del tio (au moins 6 numéros entre 1900 et 1902). Il fut également le préfacier de l’édition espagnole du livre de Jean Grave « Socialismo y anarquismo » (1900).

Bastera avait été expulsé d’Argentine en 1902. Il se réfugia sans doute en Uruguay avant de revenir en Argentine où par la suite il collabora à La Nueva era (1901-1902) et Martin Fierro (Buenos Aires, 1903-1904) d’A. Ghiraldo et intégra le groupe d’Enrique Garcia Thomas avec lequel il il dirigea le quotidien Bandera Roja (Buenos Aires, 36 numéros du 1er avril à mai 1919) et collabora à la revue Via libre (Buenos Aires, 36 numéros d’octobre 1919 à septembre 1922).

Felix Bastera est mort à Buenos Aires en 1926.

Œuvre : -. - Sobre Ciencia Social (1901) ; - En la sobrecubierta (1901) ; - El Congreso Revolucionario de París, septiembre de 1900 (1902) ; El crepúsculo de los gauchos (1903) ; - Espíritu americano : Período de involución (1903) ; - Leyendas de humildad (1923) ; - Asuntos contemporáneos (1908).