Le 21 juillet 1894 Guillaume Perrichon — qui était sans doute un parent du mineur Jean Marius Perrichon (voir ce nom) — avait été condamné à 6 mois de prison pour s’être réjoui de l’assassinat du Président Carnot ce qui lui valut d’être fiché comme « anarchiste dangereux ». Les 21 et 22 juillet 1895 il fut arrêté à Néronde après avoir, semble-t-il en état d’ébriété, à plusieurs reprises crié dans la rue « Vive l’anarchie ! » et « J’emmerde tous les députés ». Il était à cette époque sans travail. Le 12 septembre 1895 avait été condamné à 6 jours d’emprisonnement pour « cris séditieux » par la cour d’assises de la Loire.
PERRICHON, Guillaume, Joseph, Marie
Néronde (Loire)