Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BONAMICI, Claudio

Né à Naples le 6 décembre 1922 — mort le 29 août 1987 — Ouvrie soudeur ; maçon FAI — Gênes (Ligurie) & Piémont
Article mis en ligne le 26 mai 2024
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

Fils d’Eugenio et d’Emma Orifice dont la famille s’était installé à Gênes en 1925, Claudio Bonamici avait fréquenté l’école primaire avant de commencer à travailler puis d’obtenir une licence de l’école professionnelle. Mobilisé pendant la guerre, il avait été versé dans une unité non combattante du sud de l’Italie.
Revenu à Gênes à la fin de la guerre, il avait alors adhéré au mouvement anarchiste avec son frère cadet Stefano dit Nino. Pour des raisons professionnelles il travailla et résida souvent dans le Pièmont. Il se montra particulièrement actif dans la solidarité aux compagnons espagnols en lutte contre le franquisme. Dans les années 1950 il fut emprisonné plusieurs années pour des délits divers.

En 1976 il se fixa définitivement à Gênes où il fut l’un des fondateurs et l’animateur principal du cercle Francisco Ferrer.

Suite à une perquisition de son domicile, dans le cadre des enquêtes sur les Brigades rouges, où avait été trrouvée des mêches et des explosifs, Claudio Bonamici avait été arrêté le 17 mai 1979 et con-damné le 23 juin à 20 mois de prison pour « détention d’explosifs ». Puis le 14 avri l 1980, avec 13 autres compagnons, il était poursuivi pour appartenance à “un groupe armé”, procès qui se solda le 2 juin par un acquittement général. En attente du procès en appel pour l’affaire de détention d’explosifs, Claudio Bonamici resta le seul en détention. Traité comme un terroriste à la prison de Saluzzo (Cineo) il entama à partir du 1er août 1980 une grève de la faim qui se poursuivait toujours le 22.
Il fut finalement ibéré en novembre et repris son militantisme au groupe F. Ferrer. Jusqu’à son décès à Gênes le 29 août 1987, il participa à la sauvegarde de doculments anarchistes au centre de documentation dont il avait été l’un des fondateurs.


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