Jean Antoine Denizon, Fils de Pierre Poussin et de Marie Pétronille Denouzon, ouvrier sellier résidant habituellement en Eure-et-Loir mais ayant des habitudes de déplacement, avait été arrêté le 21 mars 1892 à Suresnes où il avait travaillé mais avait été licencié suite à ses idées anarchistes, pour avoir crié envers des gendarmes « À bas Carnot ! Carnot au bagne ! À bas le gouvernement actuel ! ». Le 29 août suivant il avait été arrêté à Paris pour avoir crié à des agents « Vive l’anarchie ! Pas la bourgeoise, mais la sociale ! ».
En juin 1894 il avait été arrêté à Rambouillet, condamné le 28 à 1 mois de prison et interné à la maison d’arrêt pour apologie de l’assassinat du Président Carnot. Le 27 janvier 1900 il avait été condamné à Versailles à 4 mois de prison par défaut.
Il avait alors disparu et avait ensuite été inscrit sur l’Etat vert n°2, n°3 et n°4 des anarchistes disparus et nomades.
Le 21 juillet 1903 il avait été écroué à la maison d’arrêt de Fontainebleau sous l’inculpation de « vagabondage ». Le 24 il avait été transféré à Versailles en vertu d’un mandat d’arrêt du juge d’instruction.
Vers l’été 1904 il avait été condamné à 6 jours de prison avec sursis à Romorantin. Remis en liberté il s’était dirigé à pieds vers Mennetou-sur-Cher (Loir-et-Cher).
Au début des années 1910 il était inscrit sur un état récapitulatif des anarchistes de la Seine où il avait été vainement recherché depuis sa disparition.
A l’été 1911 (? ou 1901 ?) il avait été détenu à Bourges où à sa libération il avait recherché du travail.