Au début des années 1910 Guido Bigongiali, fils de feu Fernandino et de feue Bardina Barsotti, avait été fiché comme anarchiste et antimilitariste à Marseille où il travaillait comme journalier sur les quais. Il était alors l’un des plus actifs militants du groupe anarchiste communiste Pietro Gori qui se réunissait au bar Nerucci, 6 rue Jobin. Il souscrivait à la plupart des journaux anarchistes publiés dans la péninsule.
Suite à des désaccords le groupe avait cessé de fonctionner en 1913. Vers le mois de mai un appel — signé par Bigongiali, Arturo Rovini, Emilio Caselli, Giovanni Franconi, Raffaello Nerucci, Vincenzo Paoletti, Tranquilo Rovai et Ferrucio Casini entre autres, invitait les militants de Marseille à se réunir le 18 mai au bar Magallione à Saint-Louis en vue de reconstituer un groupe et de créer un théâtre social.
En juillet 1914 il avait été maintenu au Carnet B où il avait été inscrit et dont il fut radié en mars 1922.