Dictionnaire international des militants anarchistes
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FLANDRIN, Toussaint, Marius
Né à Toulon (Var) le 13 octobre 1877 – mort le 4 février 1953 - Ouvrier à l’arsenal - PCF - CGT – Toulon (Var)
Article mis en ligne le 24 mai 2007
dernière modification le 7 septembre 2023

par R.D.

Toussaint Flandrin, fils d’une rempailleuse de chaises et d’un ouvrier calfat à l’arsenal maritime, avait été admis comme ouvrier temporaire charpentier-tôlier en juin 1898 à l’arsenal.

Ouvrier à l’atelier de chaudronnerie de l’arsenal maritime de Toulon, Toussaint Flandrin était membre dès sa fondation en 1907 du groupe anarchiste La Jeunesse Libre dont faisaient notamment partie Paul Viort, Antoine Bertrand, Victor Busquère, Joseph Chandre, Louis Farsac et Paul Nicolini et dont en 1911 il devint le secrétaire. Il fut candidat abstentionniste lors des élections législatives de mai 1910.

En mars 1914 il fut élu au conseil d’administration du syndicat CGT des travailleurs du port où la minorité révolutionnaire était animée par J. Chandre. Révoqué de l’arsenal en septembre 1914 – pour une affaire concernant sa femme – il fit appel et fut réintégré en mai 1915. Après une campagne antimilitariste menée dans l’Arsenal courant 1916, il fut exclu début 1917 des établissements de la marine “pour action et propagande antimilitariste” et affecté dans un régiment d’infanterie. Réformé le 7 mai 1918, il retournait à Toulon et subsistait en vendant des cartes postales puis comme ouvrier comptable civil dans un régiment d’artillerie.

Réintégré à l’arsenal en juin 1919, il devint le secrétaire du syndicat des travailleurs de la marine en remplacement d’Antoine Bertrand. Il participa à cette époque à la campagne pour l’amnistie des mutins de la Mer Noire et des pacifistes. Ai printemps 1920 il fut réélu secrétaire des ouvriers de l’arsenal et fut arrêté et emprisonné lors de la grève de mai 1920 et une nouvelle fois révoqué de l’arsenal. Bien qu’attaché au syndicalisme révolutionnaire et à la Charte d’Amiens, il adhérait bientôt à la SFIO puis au printemps 1921 au Parti communiste auquel il allait rester fidèle jusqu’à son décès survenu à Toulon le 4 février 1953 (vois sa notice complète dans le Maitron).


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