
Le 2 août 1893, Alfred Spannagel était condamné par le tribunal correctionnel de la Seine à 8 jours de prison pour vol.
Il figurait sur l’état récapitulatif des anarchistes au 26 décembre 1893, il demeurait 10 rue Franklin à Courbevoie, il était noté comme militant.
Arrêté et fiché avec son frère Émile le 7 juillet1894., il demeurait alors 45 rue d’Aboukir à Courbevoie avec son frère Victor. En décembre 1894, il fut arrêté avec ses frères Émile et Victor Spannagel en compagnie de 17 complices (dont la famille Galau et Boitel), pour 23 cambriolages à Paris et en banlieue.
Lors du procès tenue le 25 juin 1895 il fut condamné à 2 ans de prison, et 5 ans d’interdiction de séjour, son frère Victor à 7 ans de réclusion et 6 ans d’interdiction de séjour et leur frère aîné Émile aux travaux forcés à perpétuité.
En 1895, il demeurait à Gaillon (Eure). Il tira au sort dans le XVIIe arrondissement de Paris et fut déclaré « bon pour le service ».
Le 24 novembre 1896, il fut affecté, en raison de ses antécédents judiciaires à un bataillon disciplinaire, le 2e bataillon d’infanterie légère d’Afrique.
Le 10 août 1898, il passa au 1er régiment de zouaves. Il fit la campagne d’Algérie du 25 novembre 1896 au 1er novembre 1899.
Il fut rappelé au 11e régiment d’infanterie le 4 août 1914. Le 1er juillet 1917, il était muté au 21e régiment d’infanterie coloniale. Après plusieurs hospitalisations, il était détaché comme métallurgiste à la maison Delafosse à Paris le 5 janvier 1917 et le 12 janvier 1917 à la maison Liagie à Issy-les-Moulineaux. Le 10 avril 1918, il était affecté à l’usine Zall, 12 et 14 rue du Delta à Paris. Il fut démobilisé le le 31 mars 1919.