Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ROUBICHON, Jean-Marie

Né le 14 juin 1852 à Vannes (Morbihan) — Maçon — Paris
Article mis en ligne le 7 juillet 2023
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.
Jean Marie Roubichon

Jean-Marie Roubichon était né dans la taverne “La Chaumière” dont ses parents Jean et Marcelle Le Guil étaient les tenanciers.

En avril 1863 Jean Marie Roubichon avait été condamné à détention jusqu’à l’âge de 16 ans pour « attentat à la pudeur avec des violeurs sur un enfant de 8 ans ».
Il s’était marié à Nantes en septembre 1879 avec Angélina Delanse, il était père d’un enfant.

Il fréquentait Drouet, son compatriote qui avait été compromis dans l’affaire du vol de dynamite à Soiy-sous-Étiolles pour laquelle il purgeait une condamnation à 8 ans de réclusion. Dans une lettre qui lui était arrivée de Nantes le 25 octobre 189 (dernier chiffre non indiqué), celui-ci lui disait en terminant : « Tout à toi et à la cause que nous défendons, guerre aux bourgeois et mort au capital ! ».

Le 22 avril 1892, il était arrêté et mis à la disposition de l’autorité judiciaire, pour association de malfaiteurs. Le 12 mai 1892, il bénéficia d’un non-lieu.

Depuis la condamnation de ses amis, Roubichon semblait avoir cessé ses relations avec les anarchistes.

Il figurait sur l’état récapitulatif des anarchistes au 26 décembre 1893, il demeurait 33 rue Saint-Blaise.

Fiché en juillet 1894 après une perquisition sans résultat en juin à son domicile 33 rue Saint-Blaise et une mise en arrestation le 1er juillet. Il avait nié fréquenter quelque réunion que ce soit, avait admis avoir eu des relations avec Julien Drouet (voir ce nom) impliqué dans le vol de dynamite de Soisy-sous-Étoiles avec notamment Ravachol, mais ne plus avoir depuis 1892 aucune relation avec un anarchiste. Il fut incarcéré à Mazas avant d’être remis en liberté provisoire le 7 juillet et de bénéficier d’un non-lieu en juin 1895.


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