En 1885 Antoine Deroy était l’éditeur du journal communiiste anarchiste Ni dieu ni maitre (Bruxelles) avec ses frères Guillaume et Jean Baptiste. Tous trois demeuraient chez leur mère, veuve, rue de la Vierge noire où, en juillet 1885, ils furent semble-t-il l’objet d’une perquisition, ce qui entraina la tenue d’un meeting de protestation le 12 juillet où Weysmans et Monier avaient pris la parole ; ce dernier ayant t menacé de « brûler la cervelle aux mouchards lorsqu’ils viennent illégalement violer nos domiciles ». Le 5 juillet précédent, la police, profitant de l’absence du compagnon Verpoest, avait fait irruption au bureau de la rédaction du journnal Ni Dieu ni maître, rue Notre Seigneur où elle avait monté une souricière et avait arrêté 14 compagnons qui avaient ensuite été tous relâchés à l’exception des compagnons français Montant et de Furet. En outre la pollice avait fracturé la porte du bureau et s’était emparé des « journaux, timbres, argent, livres et vêtements et le timbre du groupe La Liberté » qu’elle y avait trouvé. En 1886 Deroy avait été remplacé à la gérance du journal par E. Colignon.
DE ROY, Antoine, Victor
Né à Bruxelles en 1860 — Typographe — Bruxelles