En 1907 Maurice Bouviat participait aux réunions du groupe des III et IVe arrondissements. En juillet 1907 il avait accusé le compagnon Paris d’avoir pris la souscription dont il était l’auteur pour rééditer la brochure La Crosse en l’air et avait fait publier l’information dans Le Libertaire. Il fut arêté à cette époque pour activité antimilitariste avant d’être remis en liberté provisoire vers septembre. Il avait été poursuivi les 30 et 31 décembre 1907 avec 17 autres camardes dont Henriette Roussel (voir ce nom) pour diffusion d’un tract ou d’un manifeste antimilitariste. Il fut condamné à 1 an de prison et 100 francs d’amende.
Il fut avant la guerre un actif propagandiste anarcho-syndicaliste et collabora à La Guerre sociale.
Le Libertaire (11 mars 1927) annonçait son décès après « une cruelle maladie … Tempérament ardent, généreux, il était toujours à la pointe de la mêlée » Il laissait une veuve et deux orphelins.