Albert Cabaret qui était semble-t-il hongreur (castration des chevaux) avait été condamné le 13 septembre 1892 à 1 franc d’amende pour affichage d’un placard anarchiste sur l’emplacement réservé à l’afichage municipal. Selon la police il aurait menacé de tuer le cabaretier qui l’avait dénoncé pour l’affichage du placard. Le 28 septembre 1892 il avait été condamné à 15 jours de prison et 25 francs d’amende pour « violence et port d’arme prohibée ».
Fiché comme anarchiste en 1893 à Lunay où il était en contact avec Philippeau et Chatrier, fin décembre 1893, comme ces derniers, il fut l’objet d’une perquisition où la police avait saisi divers journaux anarchistes. Il était considéré comme dangereux.