Joseph Piron demeurait 39 quai de Versailles à Nantes. Le 18 février 1894, come plusieurs autres militants de la région, il avait été l’objet d’une perquisition où la police avait saisi 5 lettres du compagnon Philippe à propos de l’attentat de Vaillant, plusieurs exemplaires du Père Peinard, La Révolte, L’Insurgé et L’Attaque, quelques brochures anarchistes, divers talons de mandats adressés à l’administration du Père Peinard, diverses correspondances et une chanson écrite à la main La Dynamite et se terminant par « Vive l’anarchie ! Vive La Sociale ! » signée Georges Moru.
Déféré au parquet, il fut remis peu après en liberté.
Le 8 juin 1897 il avait présidé la réunion « La Révolutiobn inévitable : la Grève générale » tenue par Broussouloux à Nantes devant environ 90 personnes. Il avait été assisté au bureau par Ledunois et Emile (assesseurs).
PIRON, Joseph
Nantes (Loire-Atlantique)