Bourgeais avait été en 1904 l’un des colons du Milieu libre de Vaux fondé en 1902 près de Château Thierry (Aisne) par Georges Butaud et Sophie Zaïkowska. Dans le Libertaire il témoignait : « Si depuis mon arrivée à la colonie, j’ai constaté quelques désillusions, et aussi quelque découragement, j’ai le plaisir de pouvoir dire que ce faits n’ont pas pris racine dans la théorie communiste, mais dans son application, dont les débuts ont commencé avec le manque absolu du matériel industriel et agricole… Nous arrivons à acquérir, pièce par pièce, les plus élémentaires, c’est à dire ceux qui existent à coté du machinisme. De ce fait le travail est plus dur et la production moins grande. Depuis la rentrée des récoltes, de grandes améliorations ont eue lieu, les achats pour notre subsistance étant de moins en moins importants, nous commençons à pouvoir acquérir des matériaux pour des constructions qui nous sont nécessaires… » (cf. Le Libertaire, 12 février 1905)
C’est à lui qu’au printemps 1912 avait été remis 1200 francs, représentant le capital et les intérêts de la vente du milieu libre de Vaux en 1907.