Dans les années 1930 Victorio Fiorito, ouvrier portuaire, était membre des groupes d’action de la FORA (Vè Congrès). Analphabète, c’est en prison qu’il avait appris à lire et écrire avec l’aide de compagnons. C’est aussi à cette époque qu’il avait rencontré sa future compagne la catalane Azucena Borràs qui le visitait en prison pourt le compte du Comité d’aide aux prisonniers de la FORA.
Dans les années 1940, après sa libération et l’interdiction de travailler au port, Victorio Fiorito était membre du syndicat des ouvriers constructeurs de baraques de la province de Buenos Aires, animé notamment par Christian Galeano.
Membre du centre d’étides sociales Mario Anderson Pacheco d’Avellaneda (Buenos Aires) il en diffusait activement la propagande.
En février 1973, après avoir semble-t-il diffusé de la propagande, il avait été arrêté et en avril se trouvait toujours incarcéré à la Villa Devoto sans avoir été jugé.
De 1987 à 1989 il fut l’éditeur responsable de La Protesta
Voctorio Fiorito est décédé Le 4 août 1992.
Son fils Amanecer Fiorito et sa petite fille Sandra Fiorito sont également des militants anarchistes.