Disparu de Paris en janvier 1903 Émile Guerdin avait été inscrit à l’état n°4 des anarchistes disparus et/ou nomades.
Il s’agit sans doute du Guerdin qui, suite à un jet de pierres dans la nuit du 26 juillet 1902 dans la fenêtre de la cuisine de deux « jaunes » de la Compagnie de lampes à incandescence d’Ivry où se déroulait une grève (voir Auguste Carteau), il fut dénoncé par un mouchard. Guerdin qui demeurait dans la même maison que les deux jaunes, avait été renvoyé de la Compagnie peu avant la grève. Poursuivi le 9 septembre suivant, et bien qu’il ait fourni des témoins prouvant son innocence, l’affaire fut remise à huitaine. Guerdin alla alors effecteur une période militaire de 28 jours, à l’issue de laquelle il apprenait qu’il avait été condamné en son absence à 2 jours de prison et 25 francs d’amende.