Giuseppe Messinese, qui avait déjà été condamné à de nombreuses reprises pour « rébellion et outrages », avait été arrêté en 1927 et condamné à à 5 ans d’isolement dans les îles. Puis, pour « contraventions aux obligations » de l’isolement, il avait été condamné à une peine supplémentaire de 2 ans et 3 mois. En 1927 à Ustica il faisait parti pour les anarchistes du Comité interne d camp.

Libéré en 1934, il fut de nouveau arrêté en 1936, accusé de s’être battu avec des fascistes à Taranto et, bien qu’atteint de tuberculose, condamné de nouveau à 5 ans d’isolement. En 1938 il avait blessé le directeur de la colonie pénitentiaire de Tremiti et l’année suivante fut condamné pour avoir refusé de faire le salut fasciste.

Après avoir bénéficié d’une grâce, en 1943 il fut une nouvelle fois condamné à 5 ans d’isolement pour avoir refusé de lever la tête lors d’un lever de drapeau et avoir déchiré la chemise noire qu’on voulait lui faire porter.