C’est encore enfant que Guglielmo Gennari avait émigré avec sa famille à La Spezia puis à Padoue. De 1919 à 1926 il travaillait dans une librairie et était membre du Parti républicain italien (PRI). En 1930 il était licencié, gagnait Milan où il ne trouvait pas de travail et émigrait clandestinement en Suisse avant de gager la France où il commençait à fréquenter les milieux libertaires et nouait une amitié avec notamment Giopp Giobbe et Giuliano Viezzoli.

En janvier 1935 il avait été signalé par les autorités italiennes comme susceptible d’organiser des attentats et à arrêter immédiatement s’il se présentait à la frontière.
Les 12 et 13 avril 1936 il participait à Paris à une rencontre de l’Azione Republicana socialista à laquelle assistaient divers éléments antifascistes.

Après le coup d’État franquiste de juillet 1936 il avait gagné l’Espagne et s’était enrôlé dans la Colonne italienne, dans la section italienne de la Colonne Ascaso selon les uns ou dans la 12e Brigade internationale Garibaldi.
Selon les autorités fascistes italiennes, il aurait été blessé à une jambe en juin 1937 et aurait ultérieurement été condamné à 6 mois de prison pour « vol » et exécuté peut être par le staliniens à la fin de la guerre.