Pour des raisons de travail, Antonio Calamassi avait gagné Turin au début des années 1930. Entré en contact avec un groupe anarchiste local, il s’expatriait sans doute en France avant de partir en Espagne après le coup d’État franquiste de juillet 1936. Il s’y enrôla comme milicien dans la section italienne de la Colonne Ascaso et prit part aux combats de Almudevar.
Après les affrontements de mai 1937, il passait en France où il s’installait à Marseille. Il y fut l’objet d’un arrêté d’expulsion qui, suite à l’intervention de la Ligue des droits de l’homme (LIDU), fut révoqué.
En 1940 il fut emprisonné 3 mois puis, au consulat d’Italie, il fit allégeance au régime fasciste ce qui lui permit de retourner en Italie sans être poursuivi. Il fut simplement appelé sous les drapeaux avant d’$être libéré l’année suivante et de rentrer à Turin.
Fin mai 1944 il fut arrêté par les Allemands et début juin fut déporté au camp e concentration de Dachau (matricule 70257).
Après la libération du camp, il retournait à Turin où il décédait en octobre 1953 des suites de la maladie contractée en déportation.