La femme Fourdrinier (ou Foudrinier) étaity la grand-mère de Henri Decamps. En 1887 elle habitait avec lui et sa mère à Saint-Ouen (Somme). Dans la nuit du 24 au 25 décembre 1887, des placards antipatriotes avaient été apposés à Saint-Ouen. La police soupçonnant Decamps effectua une perquisition le 5 janvier à son domicile et en son absence. La grand-mère refusa de donner un paquet de vieux numéros du Révolté et de La Révolte, et fut frappée avant que les gendarmes ne s’emparent du paquet. Le surlendemain elle fut arrêtée puis con, duite à Domart, tandis que sa fille était arrêtée le lendemain et que Decamps et sa compagne et le frère de Decamps étaient licenciés de leur usine. En mars suivant elle était condamnée à 1 an de prison et sa fille à 2 ans. La peine fut ramenée en appel à 6 mois mais confirmée pour sa fille.
FOURDRINIER (ou FOUDRINIER ?)
Née vers 1815 — Somme